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Choisir la chaussure de running faite pour soi

    Le choix d’une chaussure de running n’est pas à prendre à la légère. Les enjeux sont grands : une mauvaise chaussure peut causer des blessures, entraver les performances, s’user vite, créer des problèmes de postures… Et pour ne rien arranger, la gamme de chaussures de running proposées par les fabricants est si vaste, avec de nouveaux concepts qui sortent en permanence, qu’il peut vite être difficile de s’y retrouver. On vous aide à trouver chaussure à votre pied !

    Le point principal : le confort de la chaussure

    Il existe une multitude de critères plus ou moins techniques, d’innovations et de matériaux. Chacun, à sa manière, a un rôle à jouer dans le choix de votre chaussure de running. Mais le critère principal, qui doit prévaloir avant tout autre, c’est le confort.

    Chaque pied est différent, chaque coureur est différent, et donc une chaussure qui convient à l’un peut très bien se révéler inconfortable à un autre. Cet aspect n’est mesurable par aucun paramètre, aussi technique soit-il. Ainsi, pour choisir une bonne chaussure de course, il faut savoir s’écouter.

    Aussi, pour trouver le modèle qui a le plus de chance de vous offrir le plus grand confort, vous pouvez vous référer à notre comparatif de chaussures de running. Il vous permettra de trouver la chaussure de course à pied parfaite pour vous selon que vous soyez un homme, une femme, selon votre budget, votre pratique, votre poids, et bien d’autres critères.

    La plupart des sites de vente en ligne proposent des retours gratuits. Profitez de cette opportunité pour essayer la chaussure. Vous devez aussitôt vous sentir à l’aise, assis comme debout. N’espérez pas qu’une gêne va disparaître avec le temps, car elle pourrait, au contraire, contrarier vos foulées ou créer des ampoules.

    Alterner les paires de chaussures de course à pied

    Si vous avez une pratique régulière, il peut être intéressant d’alterner les paires de chaussures de running. Il est alors utile de posséder au moins deux paires de baskets, si vous courrez trois fois par semaine ou si vous avez tendance à courir plusieurs jours d’affilée. Dans ce cas, avoir plusieurs paires permet de ne pas surexploiter la chaussure, de la laisser un peu au repos.

    Il est également utile d’avoir plusieurs paires si votre pratique varie. Avoir une paire adaptée à votre pratique en pleine nature, une autre avec plus d’amorti pour courir sur du béton, et une autre pour votre pratique occasionnelle de l’athlétisme, par exemple, vous offrira un confort important. Cela vous permettra surtout d’avoir toujours la chaussure qui accompagnera parfaitement votre course.

    Et surtout : pensez à changer vos chaussures au moindre signe d’usure trop importante ! Une chaussure trop usée ne remplit plus son rôle de maintien, de protection, et d’accompagnement de vos performances. Il est important de changer de baskets, quand la semelle est trop usée, ou dès lors que l’on sent une gêne ou un relâchement qui ne permet plus de maintenir le pied correctement.

    Les principales qualités d’une chaussure de running

    Si l’aspect technique est secondaire, après le confort, il a quand même son importance. On vous aide à y voir plus clair.

    • L’amorti : c’est la capacité de la chaussure à absorber le choc de chaque foulée, c’est un peu l’équivalent des suspensions pour les voitures !
    • Le poids : il joue un rôle déterminant, une chaussure pesant entre 250 et 300 g est plus adaptée à une pratique quotidienne, car elle offre plus de confort et d’amorti. En dessous, il s’agit plutôt de chaussures adaptées à la compétition.
    • Le drop : il s’agit de la différence de hauteur entre l’avant et l’arrière de la chaussure. Il est considéré comme faible en dessous de 6 mm. Dans la plupart des cas, il faut un drop de plus de 6 mm, pour ceux qui posent le talon en premier, soit l’immense majorité des gens. Mais certains coureurs chevronnés posent la pointe en premier, il leur faudra un drop faible.
    • La relance : c’est la restitution par la chaussure de l’énergie investie dans la foulée. En d’autres termes, il s’agit de la capacité de la chaussure à rebondir.
    • La flexibilité : faite en matériaux souples, elle se plie facilement et suit le déroulé du pied, ce qui est d’autant plus important pour les coureurs légers.

    Choisir sa chaussure de running selon sa morphologie

    Puisque chaque pied est différent, le choix de votre chaussure de running doit être adapté à votre morphologie. Il faut prendre en compte plusieurs critères : poids, taille, pointure, sexe…

    Adapter sa chaussure à sa corpulence

    La chaussure est le soutien de tout notre corps. Une coureuse d’1m50 pour 45 kg ne doit pas choisir la même chaussure qu’un coureur d’1m90 pour 95 kg ! Ainsi, plus le coureur est lourd, plus l’on va privilégier l’amorti et la stabilité. La semelle se doit donc d’être épaisse et ferme. Ces deux critères prennent de l’importance pour une femme de plus de 65 kg et pour un homme de plus de 75 kg. En dessous, une chaussure flexible avec une semelle souple sera plus adaptée.

    Adapter sa chaussure à sa pointure

    On pourrait croire qu’il suffit de commander sa chaussure dans la taille que l’on prend habituellement pour ses chaussures de ville, mais là encore, les choses sont plus compliquées que ça ! En effet, le pied a tendance à bouger vers l’avant lorsque l’on court. Il faut donc choisir une taille au-dessus de sa pointure habituelle, pour ne pas écraser ses orteils. Cela pourrait même causer le phénomène de l’ongle bleu, à force de taper contre la chaussure trop petite !

    Attention également : entre les baskets qui « taillent grand » et celles qui « taillent petit », on a vite fait de se tromper de pointure. Les pointures varient légèrement selon les marques. Il vaut donc mieux profiter du retour gratuit proposé par les différentes marques, pour essayer la chaussure. Pour vérifier que la pointure est la bonne, il faut alors s’assurer qu’il y ait un petit espace devant le gros orteil. Au niveau de la largeur, il faut sentir que le pied est maintenu, mais jamais compressé. Là encore, le confort prime. Nous avons écrit récemment un guide sur le choix la pointure d’une chaussure de running.

    Comment choisir sa chaussure de running selon sa foulée ?

    Chaque coureur appartient à l’une des trois catégories de foulées. Il est alors universel, pronateur ou supinateur. Pour le savoir, rien de tel que d’observer l’usure sur ses chaussures de course. Voilà comment y voir plus clair :

    • Universel : 50 % des coureurs appartiennent à cette catégorie. Ils posent alors le pied droit. Leur chaussure révèle une usure au centre.
    • Pronateur : 40 % des coureurs appartiennent à cette catégorie. Ils posent alors le pied vers l’intérieur. Leur chaussure révèle une usure du côté avant intérieur.
    • Supinateur : 10 % des coureurs appartiennent à cette catégorie. Ils posent alors le pied vers l’extérieur. Leur chaussure révèle une usure de tout le côté extérieur.

    Il existe des chaussures de running conçues pour chaque type de foulée, qui permettent d’en corriger le déséquilibre, et de prévenir les blessures qui y sont liées.

    Choisir sa chaussure de course selon sa pratique

    Pour choisir la bonne chaussure de running, il faudra d’abord analyser le type de terrain sur lequel on court. Ensuite, il faudra prendre en compte le type de pratique que l’on a !

    Adapter sa chaussure au terrain

    Cette question va surtout dépendre du lieu où vous habitez, puisqu’il conditionne grandement votre pratique. Posez-vous la question des environnements traversés lors de votre pratique de la course à pied : s’agit-il d’herbe, de cailloux, de bitume ?

    Plus le sol est dur, et plus le choc de chaque foulée sera traumatisant pour le corps. Il sera alors nécessaire de compenser la dureté du sol avec l’amorti. Ainsi, s’il vous est difficile d’éviter de faire votre footing sur du bitume, choisir une chaussure avec beaucoup d’amorti doit devenir un point central de votre recherche.

    Si au contraire, vous courez par exemple surtout dans des chemins de forêt, qui ont donc un sol plus mou, vous pouvez faire l’impasse sur l’amorti, et choisir une chaussure plus flexible.

    Adapter sa chaussure à sa pratique : trail, athlétisme, footing…

    Pour une pratique classique du running, vous prendrez en compte les éléments précédents, à savoir confort, morphologie, foulées et type de terrain.

    Si en revanche, vous êtes un amateur de trail, et pratiquez surtout de grandes distances en terrain accidenté, il faudra opter pour des chaussures souples avec un amorti limité. En effet, vous marcherez principalement sur des chemins plus moelleux, qui effectuent déjà le travail d’amorti, et il vous sera alors important de bien ressentir le terrain, pour y adapter votre foulée. Une bonne chaussure de trail doit aussi avoir une bonne accroche au sol et un excellent maintien.

    Si vous pratiquez l’athlétisme, il faudra vous tourner vers des chaussures à pointes, qui offriront beaucoup d’adhérence à la piste. Si en revanche, votre pratique sur piste est plutôt modérée, et que vous pratiquez aussi bien sur terrain d’athlétisme que sur chemins ou milieu urbains, optez pour une chaussure de running plus polyvalente qu’une chaussure d’athlétisme. Ou mieux encore : choisissez deux paires, pour pouvoir alterner selon votre pratique !

    Passionné de course à pied depuis mon plus jeune âge, j’ai couru de nombreux marathons et travaillé comme entraîneur de running pendant plusieurs années. Fort de cette expérience, j’ai décidé de créer Sprint Running pour partager mes connaissances et aider d’autres coureurs à atteindre leurs objectifs.

    1 commentaire pour “Choisir la chaussure de running faite pour soi”

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