La Hoka Arahi 6 est une chaussure de stabilité modérée. Le mélange de son système de stabilité peu orthodoxe et de son amorti généreux en fait une chaussure de stabilité unique. Malheureusement, sa conduite irrégulière et l’absence de mises à jour majeures font de l’Arahi une chaussure de milieu de gamme.
Les plus
Assez légère
Design simple et élégant
Confortable
Les moins
Réactivité un peu raide
Chaussure un peu étroite
Hoka est une marque qui a le vent en poupe depuis quelques années. Allez à n’importe quelle course et vous en verrez de plus en plus aux pieds des gens. Il s’agit d’une marque unique qui offre une approche différente de la stabilité et de la neutralité des chaussures de sport.
Leur modèle le plus populaire, la Clifton, a un équivalent de stabilité, l’Arahi. Cette année marque la 6ème édition de l’Arahi. Cette version a subi quelques petits changements depuis l’année dernière. Hoka propose deux chaussures de stabilité, l’Arahi et la Gaviota. L’Arahi offre une stabilité et un amorti modérés tandis que la Gaviota offre le maximum. Ses concurrents sont les New Balance 860, ASICS GT-2000 et Brooks Adrenaline.
Les premières impressions
J’ai couru et examiné les 3e et 4e éditions de l’Arahis. Depuis lors, ils ont apporté des changements notables à la partie supérieure de la chaussure. J’étais curieux de voir si elles étaient différentes.
Ce que j’ai préféré, c’est le J-Frame orange vif dans la semelle intermédiaire, plus de J-Frame aurait ajouté plus de pop visuel à la chaussure. Comme les autres baskets Hoka, les Arahis étaient légères dans mes mains. Lorsque je les ai enfilées pour la première fois, j’ai trouvé une sensation équilibrée, pas trop pelucheuse, pas trop ferme.
Le drop est nettement inférieur à celui des dernières chaussures de course que j’ai portées. Il y avait une zone de tension au niveau de ma voûte plantaire droite. C’est comme si ma voûte plantaire se trouvait légèrement au-dessus de la semelle intérieure. J’espérais que cela ne nécessiterait qu’une période d’ajustement puisqu’elles étaient neuves. À part cela, la chaussure était suffisamment large pour que mes pieds puissent s’étaler. Elles étaient légères sur mes pieds et j’avais hâte de les prendre pour courir.
Une semelle a amorti modérer
Commençons par la base. La semelle extérieure comporte une fine couche de caoutchouc léger à haute abrasion. La majeure partie du caoutchouc soufflé est placée stratégiquement à l’avant du pied et au talon de la chaussure. La J-Frame possède une couche de caoutchouc soufflé. La semelle extérieure a été capable de gérer aussi bien les conditions humides que sèches.
L’épaisse semelle intermédiaire de l’Arahi est faite de mousse CMEVA. Il s’agit d’une mousse EVA traditionnelle utilisée dans la plupart des offres traditionnelles de Hoka. C’est une mousse équilibrée qui offre une conduite ferme avec un soupçon de rebond.
La stabilité de l’Arahi provient de sa technologie J-Frame. Il s’agit d’une partie à double densité de la semelle intermédiaire qui va de l’avant-pied sur le côté médial à la partie du talon sur le côté latéral (formant un J autour de votre pied). Vous pouvez savoir où elle se trouve car elle est d’une couleur différente du reste de la semelle intermédiaire.
Il s’agit d’une façon non traditionnelle d’assurer la stabilité. Elle est dynamique, ce qui signifie que vous la sentez s’engager uniquement lorsque vous en avez besoin. Elle stabilise vos pieds et vos chevilles lors de la frappe du pied. D’un autre côté, cela ajoute à la fermeté de la semelle intermédiaire. J’ai trouvé que la stabilité était d’un niveau minimal à modéré en fonction de votre foulée.
La Hoka Arahi est équipée d’une géométrie méta-rocker. C’est un standard pour la plupart des chaussures Hoka comme par exemple la Hoka Bondi 7. Il s’agit d’une semelle intermédiaire en forme de rocker pour favoriser des transitions douces et la propulsion pendant les courses. Hoka a été l’une des premières marques à utiliser cette technologie et reste l’une des meilleures. Avec le drop standard de 5 mm, elle vous propulse vers l’avant dans votre foulée. La géométrie méta rocker raccourcit également la période d’adaptation de ces chaussures.
Une bonne chaussure milieu de gamme
La Hoka Arahi 6 continue d’être une alternative pour les coureurs qui veulent quelque chose de différent de leurs chaussures de stabilité. Le mélange de l’armature en J-Frame, de la tige haute et de la faible hauteur de chute, ainsi que sa légèreté, font de l’Arahi une chaussure réactive, prête à parcourir des kilomètres à différents rythmes.
Parfois, la réactivité peut se sentir un peu raide pendant le trajet. Certains parcours étaient doux et sans effort tandis que d’autres étaient raides et inconfortables. La stabilité est là ; le cadre en J-Frame s’engage quand vous en avez besoin. Sur l’arche droite, j’ai eu quelques problèmes d’ajustement.
J’avais l’impression que ma voûte plantaire frottait contre le haut de la semelle intérieure lorsque je les ai mises pour la première fois. C’est le même problème que j’avais avec les Arahi 2 et 3. Cela n’a jamais causé d’ampoule mais j’en ai été conscient pendant de nombreuses courses.
La tige a subi une mise à jour majeure pour la dernière édition (5). Les améliorations ont été reportées sur la 6. La tige est un point fort de la chaussure pour moi. Son talon évasé en forme d’oreille d’elfe offre plus de confort avec la quantité d’amorti que l’on trouve dans le contrefort du talon. Le matériau est flexible tout en donnant à la tige une structure moyenne.
Dans l’ensemble, la Hoka Arahi 6 est une chaussure intermédiaire pour moi.
La stabilité dynamique, un élément essentiel des modèles précédents, est toujours aussi bonne. Elle permet plus de confort et de confiance lors de mes courses. Cependant, la conduite est irrégulière en raison de la rigidité de la semelle intermédiaire.
Caractéristiques Technique
| Terrain | Route & Chemin |
| Drop | 5 mm |
| Poids | Homme 254g / Femme 251 g |
| Foulée | Neutre / Pronateur |
| Utilisation | Entrainement |
| Marque | Hoke One One |
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